Et, comme nous vous l'avons promis dans notre article précédent, nous ne manquerons pas de vous tenir informés des suites.
A cette fin, voici pour aujourd'hui :
- Tout d'abord la parution sur le site de la CNAC (Commission Nationale d'Aménagement Commercial) de la décision prise le 08 avril 2015 à l'encontre du projet du maire de Puyvert (la commune, elle, est plus divisée) et de la société LISANYDIS (Super U).
Ainsi, chacun mesurera à quoi il a échappé.
Et puis chaque Puyverdan pourra constater à la lecture de la liste des co-requérants que les "vilains" pointés du doigt en pleine séance de vœux du Maire en ce début d'année sont :
a) nombreux
et b) divers.
... Pas seulement donc de vilains et méchants résistants localo-Puyverdans au maire et à son projet de zone commerciale avec la société LISANYDIS (Super U) mais, plus largement, des associations et des personnes - locales et départementales - qui ont une autre vision du Vaucluse, de l'art d'y vivre et d'y travailler que celle qu'on voulait leur imposer.
A qui, au niveau national, on donne raison !
- Mais aussi l'interview sur France Bleu Vaucluse de Sonia STRAPELIAS, présidente de l'UCAV (Union des Commerçants et Artisans de Vaucluse), un des co-requérants contre ce projet.
Cliquer sur l'image pour écouter
Pour Sonia STRAPELIAS, la CNAC a tenu compte dans sa décision de ce que ce type de projet - servant le seul intérêt privé de sociétés de la grande distribution - anéantirait les efforts et les investissements financiers de maires soucieux de sauvegarder leur cœur de ville vivant, comme Jean-Claude Bouchet, député-maire de Cavaillon face au projet d'Hyper U à Plan d'Orgon (voir à ce propos l'article de La Provence).
S'agissant d'efforts, le maire de Puyvert, Sébastien Vincenti, en a fait un seul à ce jour, en accordant au boulanger de la Roque d'Anthéron de nous livrer du bon pain frais 5 jours sur 7, en plein cœur de notre village qui n'a aucun commerce : un article de la Provence s'en faisait encore l'écho ce 9 avril, le lendemain du refus de la CNAC.
Il faut croire que cela n'a pas suffi ! Une bonne partie des Puyverdans continue d'ailleurs de rêver d'une vraie vie de village où l'on se croiserait à faire à pied ses courses autrement que dans les allées du Super U, où d'ailleurs beaucoup d'entre eux ne vont plus en signe de résistance.
Quant aux investissements, bien que reconnu comme très doué pour savoir rechercher aides et subventions, et si l'on se fie aux compte-rendus des conseils municipaux, le maire de Puyvert continue à privilégier des projets d'équipements de loisirs (piste de boules, centre de loisirs, ...) ou l'achat de terres agricoles pour des projets autres qu'agricoles.
Il y a donc encore beaucoup à faire ...