jeudi 16 juin 2016

Puyvert s'associe à la commémoration du martyre des quatre gendarmes de la brigade de LAURIS, exécutés le 14 juin 1944 à MERINDOL.



Le matin du 14 juin 1944, 4 gendarmes de Lauris sont arrêtés par des éléments de la compagnie Brandebourg installés à l'hôtel "le Splendid" de Cavaillon.
Les 4 prisonniers sont emmenés dans les bois, au quartier des Garrigues, entre les villages de Lauris et de Mérindol. Là, ils seront lâchement abattus et leurs corps seront dissimulés sous un tas de thym pris dans une ferme voisine. En ce mois de juin 1944, la compagnie Brandebourg n'a pas fini de sévir en Vaucluse. Les tueries de cette horde sauvage ne s'achéveront qu'en août 1944, date de leur fuite façe à l'arrivée des forces alliées sur le littoral varois (Opération Anvil Dragoon du 15 août 1944).

Ce 14 juin 2016, à Mérindol, était organisée une cérémonie commémorative par le Capitaine Arthur MACCOTTA en présence de Mme Dominique CONCA, Sous-Préfère d’APT, en lieu et place de Monsieur Bernard GONZALEZ, Préfet de Vaucluse retenu, du Colonel Yvon CARBONNELLE, commandant le groupement de gendarmerie de Vaucluse, du Commandant CCGD Yannick ANGESICHT, de la Compagnie territoriale de PERTUIS et de Madame Jacqueline COMBE, Maire de MERINDOL.

L'album photos complet de cette cérémonie, mis en ligne sur le site Le Pertuisien en ligne, témoigne de la très belle tenue de cet hommage, d'autant plus émouvant cette année que lors de la minute de silence a été évoquée la mémoire des deux gendarmes de Magnanville sauvagement assassinés l'avant-veille.

Le lecteur averti de Puyvert Info appréciera le code vestimentaire suivi par M.Sébastien Vincenti, maire de Puyvert (seul officiel à ne pas porter de veste) ainsi que sa capacité de concentration en de telles circonstances.

lundi 6 juin 2016

Chronique puyverdanne de la haine ordinaire (suite) : une pierre qui en dit long

Jusqu'où vont-ils aller ?

La Provence de ce dimanche 5 juin relate l'histoire du malheureux habitant de Puyvert qui s'est vu, du jour au lendemain, dans l'impossibilité de rentrer chez lui en voiture, comme il le faisait depuis 6 ans.

... Tout ça, à cause d'un bloc de pierre, posé par un employé municipal sur ordre du premier magistrat de la commune et qu'Alain Carle, le journaliste, appelle la pierre de la discorde.
Le titre est bien choisi si l'on se réfère à la définition du dictionnaire.


Effectivement,  -  mais c'est encore plus évident pour ceux qui connaissent en local les tenants et les aboutissants de cette affaire - c'est bien la haine qui donne toute sa valeur symbolique à ce bloc de pierre, posé en catimini mais pas au hasard, par un bel après-midi de mai où il n'est plus question d'être le bienvenu dans ce petit village blotti au pied du Luberon, qui vous charmera par son authenticité (cf. la page d'accueil du site web de la mairie).

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Mais ce bloc de pierre, posé là à Puyvert, est bien davantage

  • Il symbolise une intention de nuire qui vise uniquement certains administrés ciblés (qu'ils aient fait partie de la liste d'opposition lors des dernières municipales ou qu'ils fassent partie d'associations non subventionnées par la mairie). Ce fait n'est pas nouveau et la liste est longue des incidents et des préjudices causés aux uns et aux autres, depuis des années et sous des formes très diverses. David Lasseron n'en est, hélas, qu'un exemple parmi d'autres.

    Mais là, au moins, c'est flagrant, la photo n'est pas truquée et chacun peut se rendre sur place pour en juger sur pièces.

    En russe, on dit "être muet comme une pierre". Eh bien, voilà au moins une pierre provençale qui parle, qui en dit long et qui suggère plein de questions !

    D'où vient-elle ? Qui l'a payée, elle et son transport ? 
    Est-elle la première pierre du mur de la honte de Puyvert ? 
    Jusqu'où va aller la haine ? ... Plus tard, une grille peut-être ? 
    Et si les pompiers ou une ambulance devaient intervenir dans la maison en urgence, le maire viendrait-il aussitôt retirer la pierre ?
    Pierre d’achoppement, elle est un obstacle pour le propriétaire de la maison, c'est sûr ! Mais qui dit qu'elle ne sera pas la pierre d'achoppement qui aura fait "tomber dans l'erreur" celui qui a donné l'ordre de la poser là ?
  • Ce bloc de pierre officialise par ailleurs une pratique commune ici, qui pousse même à penser qu'on pourrait parler ici d'une pratique communale où certains s'autorisent à se faire justice eux-mêmes, sans attendre les décisions de justice que sont forcées de solliciter les victimes de telles exactions.

    Est-on encore dans un état de droit ? Ou est-on revenu au far-west ?
    Comment oser dire qu'on est prêt au dialogue dans de telles circonstances ?

mercredi 1 juin 2016

Les chroniques de Puyvert Demain, un canard toujours bien vivant !


Le premier numéro des Chroniques de Puyvert Demain était paru en pleine campagne municipale.

Le numéro 2, qui vient d'être distribué dans nos boites aux lettres, s'est fait attendre...

Mais il sort de ses dix huit mois d'hibernation encore plus assuré dans son ton, plus mature et plus efficace dans son style.

Ce réveil printanier nous vaut des analyses, des propositions et des réflexions de la meilleure veine. 


Preuve qu'un certain nombre de Puyverdans restent toujours très motivés et mobilisés pour travailler à une alternative pour notre village.


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