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Il en est ainsi de la parution, ce 1er avril, sur le site de la Préfecture de Vaucluse, de l'arrêté du 31 mars 2016 portant schéma départemental de coopération intercommunale de Vaucluse.
La menace de démantèlement du Sud Luberon dont nous vous informions le 22 janvier était donc bien réelle et depuis ce 31 mars, c'est officiel : le Sud Luberon n'est plus l'ensemble des 21 communes actuelles.
La mobilisation locale de citoyens et d'associations n'aura finalement pas permis que, lors de sa séance du 22 février, la Commission Départementale de Coopération Intercommunale de Vaucluse se prononce favorablement sur l'amendement présenté ce jour-là par Paul Fabre - président de la communauté territoriale Sud Luberon - et Jean-François Lovisolo, maire de la Tour d'Aigues.
A l'instar des associations Faire Village Ensemble de Cadenet et de l’Association d’Initiative Locale (AIL Cucuron et Sud Luberon), l'ASEP (Association de Sauvegarde de l'Environnement de Puyvert) avait elle-aussi tenu à interpeler tous les membres de cette commission et à en mettre en copie le Préfet et la Sous-Préfète d'APT. (Voir son courrier du 19 février 2016)
Il s'en est pourtant fallu de peu et cet épisode illustre malheureusement bien les effets pervers de bonnes intentions affichées - ou les effets pervers d'intentions prétendument présentées comme bonnes, oserons-nous dire.
Et quand 26% des voix suffisent à jouer la "minorité de blocage" et y parviennent, ce sont les 74% exprimés en faveur du maintien des 21 communes actuelles du Sud Luberon et l'ajout de Pertuis - leur bassin de vie naturel - qui ressentent une cruelle amertume, car, même s'ils connaissaient les règles du vote, 74% c'est tout de même 23% de plus que la majorité absolue.
C'est précisément ce que révèle le vote à bulletin secret des 42 membres de la CDCI ce 22 février : il n'a manqué que 4 voix pour que la majorité dite "qualifiée" l'emporte ... soit juste 1% des votes.
C'est ce petit rien qu'un petit nombre d'élus sensés défendre notre intérêt général plus que leurs ambitions personnelles se sont mobilisés à obtenir du côté de la minorité de blocage plutôt que du côté de la sagesse et du bon sens.
C'est donc à eux que revient l'entière responsabilité du rattachement officiel ce 31 mars 2016 à la communauté de communes Luberon Monts de Vaucluse, autrement dit à la future agglomération de Cavaillon :
L'avenir dira si le charcutage territorial de cette partie du Luberon méritait de se jouer sur ce 1% dans les cuisines politiciennes de nos roitelets locaux.
La menace de démantèlement du Sud Luberon dont nous vous informions le 22 janvier était donc bien réelle et depuis ce 31 mars, c'est officiel : le Sud Luberon n'est plus l'ensemble des 21 communes actuelles.
La mobilisation locale de citoyens et d'associations n'aura finalement pas permis que, lors de sa séance du 22 février, la Commission Départementale de Coopération Intercommunale de Vaucluse se prononce favorablement sur l'amendement présenté ce jour-là par Paul Fabre - président de la communauté territoriale Sud Luberon - et Jean-François Lovisolo, maire de la Tour d'Aigues.
A l'instar des associations Faire Village Ensemble de Cadenet et de l’Association d’Initiative Locale (AIL Cucuron et Sud Luberon), l'ASEP (Association de Sauvegarde de l'Environnement de Puyvert) avait elle-aussi tenu à interpeler tous les membres de cette commission et à en mettre en copie le Préfet et la Sous-Préfète d'APT. (Voir son courrier du 19 février 2016)
Il s'en est pourtant fallu de peu et cet épisode illustre malheureusement bien les effets pervers de bonnes intentions affichées - ou les effets pervers d'intentions prétendument présentées comme bonnes, oserons-nous dire.
Pourquoi ? ... C'est un peu l'histoire du verre à moitié vide ou à moitié plein.
En effet, si pour certains citoyens, la majorité dite "qualifiée" des 2/3 est la garantie d'une meilleure représentativité et donc d'un vote plus démocratique (75% des voix c'est en effet mieux que juste 51%), pour d'autres, il ne fait aucun doute qu'il est beaucoup plus facile d'obtenir une minorité de blocage qu'une majorité aux 2/3 : 25% des suffrages c'est beaucoup moins que 51%.Et quand 26% des voix suffisent à jouer la "minorité de blocage" et y parviennent, ce sont les 74% exprimés en faveur du maintien des 21 communes actuelles du Sud Luberon et l'ajout de Pertuis - leur bassin de vie naturel - qui ressentent une cruelle amertume, car, même s'ils connaissaient les règles du vote, 74% c'est tout de même 23% de plus que la majorité absolue.
C'est précisément ce que révèle le vote à bulletin secret des 42 membres de la CDCI ce 22 février : il n'a manqué que 4 voix pour que la majorité dite "qualifiée" l'emporte ... soit juste 1% des votes.
C'est ce petit rien qu'un petit nombre d'élus sensés défendre notre intérêt général plus que leurs ambitions personnelles se sont mobilisés à obtenir du côté de la minorité de blocage plutôt que du côté de la sagesse et du bon sens.
C'est donc à eux que revient l'entière responsabilité du rattachement officiel ce 31 mars 2016 à la communauté de communes Luberon Monts de Vaucluse, autrement dit à la future agglomération de Cavaillon :
- de Lauris (contre son gré),
- de Lourmarin, Puyvert et Vaugines (sur le point de ne faire plus qu'une seule et unique commune menée par Blaise DIAGNE, le plus fervent défenseur de ce rattachement)
- ... et de Puget (par la force des choses ou par défaut).
L'avenir dira si le charcutage territorial de cette partie du Luberon méritait de se jouer sur ce 1% dans les cuisines politiciennes de nos roitelets locaux.