mercredi 31 août 2016

Avant la rentrée, dix retours en arrière sur l'été 2016 à Puyvert : 4 - Le recyclage en boucle, appliqué à la gestion du personnel communal


Lors du conseil municipal du 16 août dernier, était inscrit en point 9 "l'organisation du travail du personnel communal".
 
 
Et c'est à un bien joli numéro - à mi-chemin entre très haute voltige et prestidigitation - que Sylvie Grégoire, la première adjointe, s'est alors livrée.

Traitée ce soir-là en 80 secondes, l'organisation du travail du personnel communal à Puyvert ferait pâlir de jalousie tout responsable de l'organisation au sein de la plus petite entreprise familiale locale.

Faute de pouvoir en expliquer toute la magie, au moins pouvons-nous tenter d'en faire un décryptage et en profiter pour nous poser quelques questions.

https://drive.google.com/open?id=0B5mAYS4APw7Fb29KU25aMkpxOVk Ajout : Les mots de la dernière phrase étant avalés, les voici, en vitesse ralentie.


4 - Sur le mode "On ne nous dit pas tout" : le recyclage en boucle, appliqué à la gestion du personnel communal 


Il s'agit manifestement d'une organisation "verte", soucieuse du recyclage des personnes en les faisant passer régulièrement par les mêmes cases : 
  • mairie, école, cantine, bibliothèque, centre de loisirs, ... puis, de nouveau mairie. Et, qui sait ? ... peut-être encore ... école, bibliothèque, centre de loisirs ! A moins que de nouveaux projets municipaux à Puyvert offrent de nouvelles perspectives professionnelles : de mauvaises langues dans le village disent déjà que la prochaine étape serait le "bistrot de pays" (information à vérifier, évidemment).
  • Un autre parcours consiste à passer de la case mairie puis à se mettre en disponibilité pour être directeur d'une association gérant le centre de loisirs municipal (mais pas que !) ... puis à revenir à la case mairie pour y être "réintégré" comme directeur du service Jeunesse, tout en gardant la gestion du centre de loisirs municipal (mais pas que !)
Ce qui prouve :
- qu'on peut très bien avoir envie de quitter la mairie à un moment ... mais avoir envie de/ ou intérêt à y revenir ensuite.
- qu'une association ne suffit pas forcément à nourrir son homme, peut-être aussi. 
- et qu'un BTS de tourisme peut mener à tout : ce diplôme n'avait-il pas déjà permis à Rémy Brity de se juger particulièrement "qualifié pour donner un avis" (sic) en matière de développement commercial lors d'une réunion publique où il était question alors de la zone commerciale autour du Super U, ... projet de zone commerciale, abandonnée depuis, comme chacun sait ?

"Aladin, Ala 2, Ala 3", l'emploi communal à Puyvert c'est magique !

Il n'empêche qu'en ré-écoutant l'intervention de Sylvie Grégoire, la première adjointe au maire, un certain nombre de questions restent sans réponse :
  • Qu'est-ce qui empêche Céline Béas de reprendre, suite à son arrêt maladie, son poste précédent de "directrice de la jeunesse communale" (sic) ?
  • Puisque qu'elle "ne sera pas autorisée à reprendre son poste de directrice de la jeunesse communale" (sic), pourquoi l'astreindre à deux lieux de travail différents (la bibliothèque pour 16 heures et la mairie pour 12 heures) ?
  • Et pourquoi lui ajouter cette mission de "renfort en mairie" (sic) ?
    Le cumul de fonctions est une tendance lourde qui se confirme dans l'entreprise. Il est prouvé qu'elle n'est pas sans risque pour l'employé et l'on ne voit pas comment il en serait autrement pour cette nouvelle organisation du travail de Céline Béas. La flexibilité, l'adaptabilité et la résistance au stress sont généralement les qualités requises quand cela se fait en entreprise. Dans l'état de santé de Céline Béas qui l'empêche de reprendre son poste précédent, n'y a-t-il pas là un risque de l'aggraver ? 
  • Face au montage que semble avoir fait la mairie pour régler la gestion administrative, familiale et financière de cette nouvelle organisation du travail de Céline Béas, est-on sûr qu'il n'aurait pas mieux valu envisager l'augmentation du nombre d'heures du personnel travaillant déjà en mairie ?
    Lors d'un conseil municipal, durant ces dernières années, il avait été fait mention de la demande d'une de ces personnes de travailler davantage mais il lui avait alors été opposé un refus. 
Cette personne ne serait-elle plus intéressée aujourd'hui à faire un plus grand nombre d'heures dans le cadre de son poste ?

mardi 30 août 2016

Avant la rentrée, dix retours en arrière sur l'été 2016 à Puyvert : 3 - Un conseil le 16 août, ... pour quoi ?

Ceux qui assistent aux conseils municipaux de Puyvert y sont malheureusement très habitués : ils ressortent à chaque fois de la salle du conseil de la mairie beaucoup plus perplexes que lorsqu'ils y étaient entrés.

Le public venu y chercher l'information qu'il est en droit d'attendre sur la gestion de sa commune et de ses affaires courantes ressent inévitablement cette frustration. 

Tous ceux qui se déplacent avec cet objectif constatent que Sébastien Vincenti, le maire de Puyvert - qu'il s'agisse chez lui d'un défaut ou d'une tactique délibérée - ne sait lâcher durant ces conseils que des bribes d'informations décousues ou confuses, de sorte que le public (et peut-être même le conseil municipal !) ne comprend rien à rien.

Et c'est sans dire le ton ni la vitesse à laquelle tous les sujets importants sont traités (à titre d'exemple, voir dans le tableau ci-dessous les temps affichés pour ce 16 août) !

... D'où l'importance des enregistrements, réalisés chaque fois en toute légalité, et qui obligent les plus téméraires à ré-écouter soigneusement l'enregistrement complet et à faire, de chaque sujet traité, un fichier sonore, le plus audible possible et exploitable par la suite.

C'est d'ailleurs sur la base de ces fichiers sonores que le comité de rédaction peut ensuite faire son travail de recherche d'informations - plus fiables, cette fois - en les trouvant dans des sources de meilleure qualité, pour qu'elles permettent enfin de rendre plus consistantes et pertinentes les miettes d'information jetées lors des conseils municipaux de Puyvert sur un sujet donné.

Par contre, pour les sujets les plus insignifiants, le débat s'installe autour de la table dans un brouhaha et une cacophonie qui n'en font même pas toujours de bonnes pagnolades. Mais, là-encore, c'est une constante : c'est visiblement la seule façon qu'a le conseil municipal de tenir son rôle et de donner la preuve qu'il est bien vivant et participatif.

3 - Sur le mode "On ne nous dit pas tout" : Un conseil le 16 août, ... pour quoi ?


Le conseil municipal du 16 août n'a dérogé en rien à ces constats de base.

Et, cette fois-ci, c'est la partie "questions diverses" qui a duré le plus longtemps, ce qui n'a fait que renforcer l'étonnement suscité par cette convocation du conseil municipal, si soudaine et en pleine trêve estivale.

Parmi les sujets à l'ordre du jour figurant sur la convocation rendue publique le 12 août sur le site internet de la mairie, lequel pouvait donc bien justifier, ce soir-là, la tenue d'un conseil municipal ?

Du fait que seulement TROIS délibérations prises ce 16 août sont affichées ce jour en mairie, et que ces trois délibérations portent toutes sur le nouveau SDCI (Schéma Départemental de Coopération Intercommunale) de Vaucluse, tout nous pousse à affirmer que la seule et unique raison de ce conseil était la suivante :

"Un conseil le 16 août, ... pour faire ce qu'il fallait faire sous 75 jours "


Il faut savoir, en effet, que dans le cadre de ce nouveau SDCI (Schéma Départemental de Coopération Intercommunale), deux arrêtés préfectoraux ont été pris :
  • le premier, en date du 30 mai 2016, pour la fusion de deux syndicats intercommunaux pour les transports scolaires et ce, à des fins de rationalisation ;
  • et le deuxième, le 02 juin 2016, pour fixer le nouveau périmètre  et la nouvelle composition du conseil communautaire de la communauté de communes LMV (Luberon Mont Ventoux).
Les communes et les communautés de communes concernées avaient 75 jours pour se prononcer. A défaut de délibération, leur avis serait jugé favorable.

Le délai imparti de 75 jours arrivant à son terme en cette mi-août, il y avait urgence à corriger cette négligence puyverdanne.

Il pourrait nous être rétorqué que ce n'est pas la raison puisque, sans délibération de Puyvert dans les 75 jours, son silence valait de toute façon approbation.

Oui mais ! ... tout de même !  C'est sûrement mieux de ne pas laisser penser aux autres communes de LMV et au Préfet de Vaucluse que Puyvert n'est ni intéressée ni concernée par son rattachement à LMV.

Nous reviendrons sur le reste du contenu de ce conseil municipal du 16 août dans de prochains articles car, à ce jour, son compte-rendu n'est toujours pas publié sur le site web de la mairie, ni affiché sur les panneaux publiques prévus à cet effet. 

Pour l'heure, voici le tableau annoncé plus haut :

1Révision du PLU1 min 51 s
2Urbanisme - Contentieux43 s
3Intercommunalité : CCPL - LMV3 min 45 s
4Syndicat Intercommunal des transports de Cavaillon1min 25 s
5Construction MAM - ALSH2 min
6Bistrot de pays - Logements sociaux1 min
7Subventions d'investissement2 min 27 s
8Voirie3 min 15 s
9Organisation du travail du personnel communal1 min 20 s
10Rentrée scolaire - Mesures de sécurité1 min 30 s
!!!!Ajout : renégociation du prêt Crédit Agricole3 min

lundi 29 août 2016

Avant la rentrée, dix retours en arrière sur l'été 2016 à Puyvert : 2 - " Une place Jean Moulin marquée de deux pierres blanches " !


2 - Sur le mode "On ne nous dit pas tout" : Puyvert, un village au cœur de pierre


Mais un nouvel épisode est venu, début août, s'ajouter à l'histoire de la transformation de cette jolie place. 

Cette affaire qui met en cause la mairie - au premier rang de laquelle le maire - est actuellement portée devant les tribunaux.

Aussi, nous ne donnerons pas à voir ici l'enregistrement de ce nouvel incident qui circule actuellement "sous le manteau".  

De même, nous ne dirons rien de ce que nous savons de cette affaire.

Exceptionnellement, nous nous limiterons à laisser parler les images.

Tout d'abord, cette carte ancienne vue sur le site collection-jfm.fr, et qui montre, dans le soleil au fond, le banc au pied du platane, juste à l'entrée de ce qui s'appelle alors la place de la fontaine.


Jean Moulin méritait bien que ce plus joli endroit du cœur du village soit rebaptisé à son nom, en mémoire et en reconnaissance du combat qu'il a mené pour notre liberté. Aujourd'hui cette place s'appelle donc la place Jean Moulin.

Même si les lieux ont été modifiés ces dernières années pour faire place à un parking, la rue qui y mène laisse toujours voir le platane et le banc qui nous intéresse.



Mais il faut dans certains villages savoir faire appel aux photos anciennes et à la mémoire des anciens pour retrouver le souvenir des jours heureux.

Ainsi, la place Jean Moulin était bien belle quand son banc accueillait "les piliers de Puyvert" comme les appellent leurs descendants en publiant en mode public sur Facebook, après leur décès, un bien joli montage photos pour nous rappeler ce bon vieux temps.



Qu'auraient pensé ces anciens en découvrant la première pierre posée sur ordre du maire, Sébastien Vincenti, ce qui a valu à cette "pierre de la discorde" de faire le titre d'un article de la Provence le 5 juin dernier ?


La présence aussi incongrue qu'inattendue de cette pierre en a surpris plus d'un. 

... Mais surtout la factrice qui est revenue à sa voiture sans se souvenir que la pierre était là, ce qui lui a valu un arrêt de travail suite à une vilaine fracture.

Début août, une nouvelle pierre, plus lourde encore, et plus dangereuse par sa forme, est venue enlever définitivement à ce petit banc toute son âme, toute son humanité et sa douceur ombragée, propice aux conversations complices et aux mots doux.

Jean Moulin est désormais commémoré au cœur de pierre du village. Son nom méritait mieux que toute cette dureté.

Ne vaudrait-il pas mieux, par respect pour lui, revenir au nom précédent de place de la "font haine" ?




Avant la rentrée, dix retours en arrière sur l'été 2016 à Puyvert : 1 - " Un bien joli coût de pub "!

De nouveau au complet après de longues vacances, notre comité de rédaction a choisi de revenir en arrière sur l'actualité estivale puyverdanne car, contrairement aux apparences, notre village n'a pas été aussi tranquille qu'il y paraît.

Les dix infos qu'il nous a semblé important de retenir seront traitées ici comme autant d'épisodes burlesques, tragi-comiques, pagnolesques, grand guignolesques de cet été 2016.

Puyvert n'a pas son festival. ... Ce n'est pas si sûr !

1 - Sur le mode "On ne nous dit pas tout ": un bien joli coût de pub !


Au lancement de l'été, la mairie a l'habitude de distribuer dans nos boîtes aux lettres son numéro estival du BIM (Bulletin d'Information Municipale) dont Puyvert Info a déjà eu l'occasion de dire l'usage que beaucoup de Puyverdans en font. 

S'il n'échappe à personne que ce bulletin est le média du maire, la virulence particulière avec laquelle il s'y est exprimé cette fois a prouvé combien il était atteint par les attaques dont il fait l'objet. 

Et, alors même que Sébastien Vincenti a pris soin curieusement de préciser dans son édito que "la vérité fâche, le mensonge s'ignore", ce numéro 48 du BIM restera dans les mémoires comme la meilleure contre-illustration que "l'ignorance est la meilleure attitude face à de tels agissements"(voir édito en page1).

Mais restons honnêtes et espérons des jours meilleurs pour Puyvert car la phrase complète était : "Je retiendrai pour demain que l'ignorance est la meilleure attitude face à de tels agissements".
Qui sait ? ... Demain, peut-être, le ton du BIM changera !

Mais le plus important n'est pas dans la forme, il est dans le fond.

Sans entrer dans le détail de ce BIM tristement mémorable, arrêtons-nous à sa couverture.

Contrairement à tous les BIM précédents, la première page de couverture du N° 48 du BIM ne fait  référence ni à l'équipe municipale, ni aux enfants, ni aux anciens, ni aux associations, ni à l'école, ni aux manifestations ou fêtes, ni à l'histoire de Puyvert ... Bref, elle ne fait référence à aucun sujet d'ordre publique ou d'intérêt général.

Au contraire, elle n'hésite pas à transformer le BIM en un outil publicitaire avec la promotion en pleine page d'un commerce nouvellement ouvert, faute d'être encore ce fameux moulin que l'on nous annonce depuis des années et pour lequel un permis de construire a été déposé ... et obtenu de façon très singulière.

Un certain nombre de Puyverdans ont tenu à aussitôt nous dire combien ils avaient été choqués par cette confusion des genres entre intérêt privé et intérêt général.
  • Qui a pris la photo ? 
  • Qui a eu l'idée de la mettre en première de couverture ... d'autant qu'en page 2 il y a déjà - comme premier article - la présentation détaillée de ce commerce ? 
  • Et, SURTOUT, combien ont payé les deux gérantes du Panier du Moulin cette double publicité - distribuée gratuitement dans toutes les boîtes aux lettres de Puyvert ?
Autant de questions qu'il aurait fallu pouvoir poser au directeur de publication ou à la commission communication de ce journal. Mais faute d'en trouver la mention, comme cela est l'usage dans les bulletins municipaux des villages environnants, il nous reste à penser que le prix à payer pour cette publicité pour le moins surprenante a été un très bon prix.

C'est d'ailleurs ce que suggère le "merci" qu'adressent - à qui, d'ailleurs ? - les deux gérantes du Panier du moulin sur leur page Facebook le 24 juillet dernier.


... à quand une publicité en première de couverture du BIM pour Super U ?